Régis Guigand mène une carrière théâtrale professionnelle depuis plus de 20 ans. Pour autant il n’a jamais véritablement considéré que c’était là son activité principale (du à la nécessité de porosité artistique). C’est l’amour du texte qui l’anime, dans la droite ligne de l’écriture et de la lecture. C’est aussi le plaisir de
partager, en lien direct avec un public. Ci-après uniquement ses projets personnels et solo.

Ne pas être là (2011), Ce que je regretterai toute ma vie c’est de ne pas pouvoir assister à mon enterrement (2013)

Solos de Théâtre — jeu et mises en scène. Sur un collage de texte de Daniil Harms, Robert Pinget, Roger-
Pol Droit, Stéphane Mallarmé et Tristan Corbière (ainsi que quelques passage personnels).

Ces deux solos découlent l’un de l’autre. Au coeur de mes préoccupations : la mort. Pas de faucheuse,
de breloques gothiques, non, une approche philosophique sur ce que c’est qu’être au monde, la question
de l’absence, de l’écart, de la disparition «blanche» (ce qui renvoie à la palce du comédien : l’homme à
la scène, l’homme à la ville). Comment être plus vivant en somme. La question est souvent abordé par
l’absurde, celui de la situation : la chose la plus facile et jouissive : mourir au théâtre.

Comment ne plus jamais mourir (2018)

Solo de Théâtre — jeu, mises en scène et écriture.

Un homme sur scène joue Dieu, le caricaturant allègrement. Il doit faire avec son rôle de «divin»,
avec son double réel qui apparait en vidéo et aussi avec les injonctions du réel.
La question est toujours la même, existentialiste, presque péremptoire : conjurer notre sort, conjurer
la mort et considérer au passage l’épouvantable qui anime l’espèce humaine. Très peu joué, j’ai fini par avoir
quelques gênes avec ce solo, essentiellement parce qu’il finissait par trop tourner autour du comédien.

38 Hussards au fond d’un tiroir (2024)

seul en scène de et avec Régis Guigand.
Assisté à la mise en scène et à l’écriture par Myriam Gautier.
Tout public à partir de 12 ans – durée 55 minutes.

Seul en scène issu d’un livre écrit à partir d’une photographie de Hussards de 1901.
38 Hussards au fond d’un tiroir interroge les liens entre les êtres, l’histoire (la grande et la petite), la
transmission, les rémanences du passé dans notre présent. Avec en toile de fond : l’idée de prolonger la vie
au-delà de la vie.
Un labyrinthe de la mémoire (de la vérité et du mensonge) dans lequel nous conduit le comédien pour
mieux nous y perdre.
Réflexion existentielle et sensible, 38 Hussards au fond d’un tiroir mêle humour, absurdité, peur, schizophrénie
et rêve de possibles.


Sortie : 28 et 29 Octobre 2023 «La Vilaine Frayeur» aux Ateliers du Vent. Rennes (35)
Représentations : 2024 : 23 mars à Romillé (35), 5 mai Maison du Livre de Bécherel (35), 16 mai festival
Spéléographies à Aubenas (07), 31 mai Théâtre du Bas Chemin

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