Le dessin a progressivement laissé la place à l’écriture. On pourrait dire, par métonymie, que plusieurs forment d’écritures se dessinent dans le travail de Régis Guigand.
Si ses recherches sont essentiellement poétiques, elles prennent aussi des formes théâtrales, et oscillent entre le roman et le récit.
La forme courte prédomine ; elle est un instant réfléxif. Elle est aussi le maillon de possibles combinaisons strictes — qui se déploient parfois à l’infini. C’est ce qui l’amène à ne faire aucune concession au roman, ou à des formes convenues, entendues. Ça accroche parfois, c’est tantôt abrasif et coulant, ça accélère et ralentis, ça susurre et ça crie.
Quelque soient les résultats : la poétique prime.
Pour ce qui est de la forme du poème au sens «conventionnel» où on l’entendrait (avec des rimes et des strophes), il faut aller voir du côté des textes de Ex Fulgur, dans la partie «musique» de ce site.